«. Bouche-de-poisson, le simulacre avec ces « simagrées feintes Elle guette même le narrateur, guère épargné, lui non plus, dans ce monde : assimilé par les mafieux, selon lui, à un « paquet enfin ficelé » (« paquete por fin anudado »), au moment d'être étranglé, puisque toute la bande de Presley quitte la scène, sans vérifier que Roy les suit. Et, sans même parler des feintes de corps que l'on a décelées dans le récit, bien que le narrateur raconte après-coup son histoire et cette scène de séquestration finale dans le bar, donc bien que le lecteur sache qu'il s'en est sorti, l'on y croit quand même, car l'on a envie d'y croire, d'abord, mais aussi, après tout, comme dans toute fiction populaire : l'important, c'est précisément la répétition de modèles (clichés) Seule comptent, pour varier le(s) plaisir(s), les variations sur la manière dont le héros s'en sort. C'est pourquoi tous les clichés de roman ou de film noir qui parsèment cette fin de récit sont à lire à la fois au premier et au second degré, plaisir ou distance par rapport aux codes : « Ricardo me souffla la fumée de sa cigarette en pleine face, ou : « Le gros Julio avait des taches de sueur sur sa veste claire, pp.55-105

. Ce-sur-quoi-le-narrateur-insiste-alors and . Et-derrière-lui, surtout, l'auteur, comme pour bien nous rappeler précisément qu'il s'agit d'un récit peutêtre apocryphe, c'est l'incertitude concernant nombre de détails de cette anecdote : pourquoi l'équipe du tournage est-elle partie en abandonnant Roy ? Pour préserver la sécurité d'un Presley menacé par cette pègre ? 55 « Ricardo me echó el humo de su cigarrillo a la frente