, sont fréquemment des femmes célibataires, qui préfèrent se consacrer à leur vie professionnelle plutôt que familiale. Si cette vision peut être considérée comme relativement progressiste dans le contexte historique et notamment dans le nuancier politique de l'entre-deux-guerres (rappelons que le programme familial de Vichy s'est constitué en réaction aux politiques sociales des Cartels des gauches et du Front populaire), un point de vue plus féministe pourrait y voir au moins deux limites : d'une part, les métiers dits « féminins » demeurent des métiers subalternes sous la coupe de métiers masculins, Refusant la place au foyer que les hommes veulent leur assigner, les personnages féminins des fictions

, autre part, la vie professionnelle des femmes n'est possible que si elle est consentie par leurs chefs de service et leurs maris. Il est ainsi possible d'y voir une forme de sexisme bienveillant dans la mesure où les hommes gardent le dernier mot

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, Il est possible d'y consulter un tapuscrit du scénario entièrement annoté de la main de Jean Benoit-Lévy. Sandy Flitterman elle-même est revenue sur sa position dans un article publié sur internet, Notre recherche dans les archives privées de Liliane Jolivet a montré qu'il n'en était rien, 2007.

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