Quelques variations sur le cadre et l'erreur: La Répétition et la différence dans 'The Optimist's Daughter' de Eudora Welty
Résumé
The Optimist's Daughter, court roman de Euroda Welty (paru d'abord sous forme de longue nouvelle en 1969 dans The New Yorker, puis sous dans sa version définitive en 1972, année où il reçut le Prix Pulitzer), possède la réputation d'être un livre en grande partie autobiographique. Nous ne nous intéresserons pas ici aux rapports entre l'oeuvre et l'auteur. La question n'a pas grande pertinence. Nous retiendrons principalement l'idée que l'écrivain a souhaité proposer une réflexion sur l'identité à partir du portrait psychologique d'une jeune femme qui se penche sur son passé. Il semblerait plus précisément que Eudora Welty ait voulu écrire un ouvrage sur l'opposition entre l'ordre et le chaos, ou, pour être exact, sur le premier de ces deux termes, qui est ici associé au cadre, à la structure, au repère, au sens et, en dernière analyse, au moi. L'identité est vue dans le roman comme une photo dans un cadre, fixe, stabilisée, et, on le devine, inauthentique. Arrêt sur image cachant sous son immobilité un niveau de réalité que nous ne saurions appréhender. L'ordre s'oppose en effet à tout un indicible parfaitement indescriptible qui paraît appartenir aux domaines du désordre, du chaos, de la temporalité, du devenir, de l'aléatoire, etc.
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