, On peut penser, entre autres, aux Mystères de Lisbonne (1854) de

. Camilo-castelo-branco,

O. Wilde, . Le-portrait-de-dorian, . J. Gray, I. Gattégno, . Wilde et al., A labyrinth of grimy streets and black grassless squares, p.44, 1996.

O. Wilde, The Picture of Dorian Gray, op. cit, Le trajet semblait interminable, et les rues ressemblaient à la toile d'une immense araignée, p.525

V. Mighall and R. , On trouve également cette image chez Charles Dickens, A Geography of Victorian Gothic Fiction. Mapping History's Nightmares, p.32, 1999.

, On signalera au passage que le portrait qu'on ne verra jamais dans Penny Dreadful est celui de Dorian Gray : la série de 2014 est en cela fidèle au roman de Wilde où le portrait qui figure au centre du récit s'inscrit sous le mode de l'absence, du non-dit ou du moins du peu dit 51 . Ces tableaux offrent également un commentaire sur la série elle-même. La confrontation de Vanessa Ives à La Folle monomane de Géricault est une prolepse préfigurant sa crise d'hystérie, mise en scène à l'épisode suivant, et une analepse rappelant son enfermement dans un asile (épisode 5) tel que pouvait en fréquenter Géricault. La référence à Rembrandt, peintre par excellence du clair-obscur, fait écho aux jeux d'éclairage qui caractérisent cette séquence. Cette dernière se fonde enfin sur un jeu de regards complexe, Cette multiplication des portraits renvoie à l'emboîtement d'intrigues dans Penny Dreadful : cette galerie irréaliste est un jeu de l'esprit, comme la série elle-même

. C'est, sur le dispositif spéculaire que met en place Penny Dreadful que je voudrais mettre l'accent en dernière analyse. Le miroir que la série tend aux oeuvres qu'elle réécrit ne produit pas un simple effet de duplication. « That's outré » (en français dans le texte) dit le personnage de l'égyptologue Ferdinand Lyle à l'épisode 1 : Penny Dreadful agit en effet comme miroir grossissant

V. Giudicelli, . Xavier, and . Illustrer, The Picture of Dorian Gray d'Oscar Wilde : les paradoxes de la représentation », Études anglaises, 62/1, janvier-mars, vol.50, pp.28-41, 2009.

, Jean Baudrillard apparente d'ailleurs la pratique de la collection à une forme de narcissisme : le but d'une collection est toujours de se collectionner soi-même, ce qui est en effet bien le cas pour Dorian Gray et sa galerie de portraits recomposée dans la série, pp.108-110, 1968.

, XIX e siècle), n'a ouvert à Londres qu'après la première guerre mondiale

, Rivière s'est d'ailleurs inspiré du genre dans les scenarii qu'il a réalisés pour les bandes dessinées avec Floc'h, François et Witkop, Gabrielle, Grand-Guignol, 1979.

, Cette figure caractéristique de la littérature d'horreur est présente en filigrane dès le début du premier épisode (le meurtre atroce qui ouvre la série est, finit-on par comprendre, le fait d'un loup-garou, de même que l'assassinat de la prostituée qui ouvre l'épisode 2), mais elle ne fait véritablement son entrée que dans l'ultime épisode de la saison, à travers la révélation que l'un des personnages principaux n