What Does a Frontispiece Say about the Reception of Fairy Tales?
Ce que dit un frontispice sur la réception des contes de fées
Abstract
This article examines the frontispiece placed at the beginning of the first volume of the Cabinet des fees (1785) in the collection preserved at the Bibliothèque nationale de France. It is about Charles-Nicolas Cochin’s drawing engraved by Charles-Étienne Gaucher, used one year earlier as frontispiece of the Étrennes lyriques et anacréontiques and illustrating Sylvain Maréchal’s poem entitled “Love’s Grave”. The article suggests seeing in this re-use an allegorical representation of the fairy tale as a genre: Mayer hopes to resurrect it thanks to the collection he publishes.
Cet article examine le frontispice placé au début du premier volume du Cabinet des fées (1785), dans la collection conservée à la Bibliothèque nationale de France. Il s’agit d’un dessin de Charles-Nicolas Cochin gravé par Charles-Étienne Gaucher, utilisé un an plus tôt comme frontispice des Étrennes lyriques et anacréontiques, et illustrant un poème de Sylvain Maréchal intitulé « Le Tombeau de l’Amour ». On propose de voir dans ce réemploi une représentation allégorique du genre du conte dont le chevalier de Mayer espère le retour à la vie grâce à la collection qu’il publie.