Pour une nouvelle économie du rire : Robert Macaire et la blague
Abstract
Petite frappe dans le pâle mélodrame de Benjamin Antier et consorts, L’Auberge des Adrets, Robert Macaire, par la grâce de la grimace de Frédérick Lemaître en truculent escroc changé, frappe un grand coup et, multiplié, démultiplié par la série de Daumier et Philipon, Les Cent-et-Un Robert-Macaire, mais aussi par les études de mœurs, la chanson et les bonbons, entre sans pertes mais avec fracas dans l’imaginaire du XIXe siècle et sa littérature : il y a du Robert Macaire dans le Vautrin de Balzac, dans l’Anatole des Goncourt, dans le Tribulat Bonhomet de Villiers, comme dans Monsieur Prudhomme et Homais