L’importance de la figure de Pascal dans la pensée de Nietzsche ressort de la formule qu’il lui consacre, celle de « chrétien logique ». Pascal incarne selon lui le conflit entre le christianisme et la morale qui en est issue, donc entre la foi chrétienne et la probité scientifique, liées entre elles par l’idée que Dieu est vérité, que la vérité est divine. Parce qu’il considère sa pensée comme une manière, pour le christianisme, de se surmonter lui-même, Nietzsche n’hésite pas à voir en Pascal l’un de ses précurseurs.