Women’s work in Jean Benoit-Lévy cinema
Les métiers dits "féminins" dans les films de Jean Benoit-Lévy
Résumé
Between the two World Wars, the French Educational League and the Regional Educational Cinema Offices, affiliated within the French Union of the Secular Educational Cinema Offices established a social use of a non-commercial cinema, the cinéma educateur. The educational cinema, with its after-school activities, was aimed at teens and adults in order to educate them to social hygiene and citizenship.
Jean Benoit-Levy, who directed almost 350 films (fiction and non-fiction, short or long), is the main leader of this republican centre-left propaganda. Generally speaking, his cinema campaigns for the evolution of the place of women in the French society in relationship to the practice of a job. Considering that getting a paid job can allow women to define their identity and fulfil themselves is a quite progressive idea at a time when in France women’s right to vote is still in question.
Dans l’entre-deux-guerres, la Ligue française de l’enseignement organisa un vaste réseau d’éducation populaire par le cinéma, « le cinéma éducateur laïque», qui se voulait éduquer à la santé et la citoyenneté les jeunes gens et les adultes. Ayant réalisé près de 350 films, Jean Benoit-Lévy est le réalisateur le plus emblématique de ce cinéma. Cet article étudie la représentation des métiers des personnages féminins qui peuplent sa cinématographie, aussi bien dans ses documentaires que dans ses fictions ancrées dans le réel. Si les premiers courts métrages de Jean Benoit-Lévy perpétuent les stéréotypes de genre (dans les films d’orientation professionnelle et les films hygiénistes), ses derniers longs métrages (par exemple, La Maternelle) témoignent d’une réflexion critique sur le rôle assigné aux femmes dans le travail et plus généralement dans la société.
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