“Such a mistake as I have often seen / In a play”: The Duchess of Malfi, a Tragedy of Errors
Abstract
Many critics have pointed out John Webster’s ambiguities in The Duchess of Malfi: while the Duchess’s brothers condemn her for having married Antonio, she also appears as a model of Stoic virtue in the sufferings that are imposed on her; as for Bosola, he appears from the first as a humoral anomaly, and is both murderer and avenger, turning out to be a complete failure in this last task, and admitting to having killed Antonio “unwittingly.” Errors, in the play, are envisaged from a moral perspective and inform Webster’s depiction of a corrupt society, but more importantly, they are part of the play’s aesthetics, where “fault and beauty” are “blended together” (3.3).
De nombreux critiques ont montré que la perspective de John Webster dans 'The Duchess of Malfi' était souvent ambiguë : alors que les frères de la duchesse la condamnent parce qu’elle se remarie, elle est aussi représentée comme un modèle de vertu stoïque dans les souffrances qui lui sont imposées ; quant à Bosola, dès le départ il apparaît comme une anomalie humorale, et tient le rôle du meurtrier aussi bien que du vengeur, même si dans cette dernière tâche il se révèle totalement incapable, et admet qu’il a tué Antonio sans le vouloir. Les erreurs, dans la pièce, sont envisagées d’un point de vue moral, et permettent à Webster de peindre le tableau d’une société corrompue, mais, surtout, elles participent en plein de l’esthétique irrégulière de la pièce, où, comme le dit Ferdinand de sa sœur, l’erreur et la beauté sont inséparables.
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