Denis Devlin et Saint-John Perse
Abstract
On place Denis Devlin parmi les « poètes des années trente » parce que, de même que quelques autres, il publie son premier recueil dans ces années-là1, Intercessions, 1937, dont le titre est particulièrement révélateur de l’importance que Devlin attache à la médiation symbolique : poésie et mariologie, traduction, et ambassade. Il faudrait mettre en évidence tout ce qui rapproche les œuvres de ces poètes des années trente mais ils ont au moins un point commun, c’est de ne pas avoir dissocié la pratique de la traduction de leur pratique de l’écriture. Devlin a traduit un bon nombre de poèmes du français mais ce qui paraît particulièrement intéressant dans sa carrière de traducteur, c’est sa rencontre avec Saint-John Perse.