Traduire l’Autre, comprendre l’Autre ? Les premières traductions françaises des romans russes au XIXe siècle - Université de Reims Champagne-Ardenne
Chapitre D'ouvrage Année : 2009

Traduire l’Autre, comprendre l’Autre ? Les premières traductions françaises des romans russes au XIXe siècle

Résumé

La littérature russe est de plus en plus l’objet de traductions au cours du XIXe siècle. Plusieurs modes de traduire coexistent, entre volonté de « naturalisation » de la langue de l’autre, et désir d’exotisme qui conduit à soumettre la langue française à une action déstructurante, laquelle n’est pourtant jugée acceptable que jusqu’à un certain point, dont l’exemple de Dostoïevski, jugé « trop russe », serait révélateur. Si la supposée « clarté française » n’est pas mobilisée à tout coup, c’est donc que la traduction ne s’inscrit pas, dans ce cas, dans une quête de clarification, qui n’est ni souhaitée, ni jugée possible. La traduction coexiste donc paradoxalement avec une forme d’incommunicabilité.

Domaines

Littératures
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02895469 , version 1 (09-07-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02895469 , version 1

Citer

Cécile Gauthier. Traduire l’Autre, comprendre l’Autre ? Les premières traductions françaises des romans russes au XIXe siècle. Antonino Velez; Vito Pecoraro. Atti del convegno. Journées internationales d’études sur la traduction, Cefalu (Sicile), 30-31 octobre et 1er novembre 2008, vol. I, Herbita Editrice, p. 133-144, Palermo : Herbita, pp.133-144, 2009, Studi francesi. ⟨hal-02895469⟩
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