Les mains du travail. Balzac, Flaubert, Zola
Résumé
On propose de s’interroger sur la représentation du travail dans la littérature romanesque du XIXe siècle, à partir de la représentation des mains : la description des mains de Catherine Leroux dans Madame Bovary constitue le point de départ. Il s’agit de faire valoir l’intérêt littéraire de ce thème, sur le plan poétique, rhétorique, et esthétique, en intégrant dans la réflexion la question des modèles de la représentation (physiognomonie, tradition homérique…). On s’intéresse également à l’élaboration de la valeur accordée au fait de travailler de ses mains, ou à celui qui travaille. Cet aspect est lui aussi mis en perspective : on rappelle d’anciennes pensées du travail, d’anciens systèmes de valeur dont on peut trouver des traces dans nos textes.
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