José Hierro, entre ego et populus
Abstract
José Hierro (1922-2002) has always resisted Francoism, but not necessarily as “committed poetry” does. His poetry is based on sadness and pain, as if it bore the burden of all the people who died during the Spanish civil war and forced an optimistic will. The fact remains that the poetry of Hierro reveals, first under censorship, a passion for the human being —the I, then the people—, from the intimate to the universal, as it moves from the encrypted writing of posguerrato a self-reflexive culturalist trend, to the later works written in the 90s which never forget either this “human brother”.
José Hierro (1922-2002) a toujours résisté au franquisme, mais pas nécessairement comme on l'entend quand on parle de « poésie engagée », sa poésie étant souvent triste et douloureuse, comme si elle portait le poids de tous les morts de la guerre civile espagnole et qu'elle se forçait à un optimisme de la volonté. Reste que la poésie de Hierro rend compte, d'abord sous la censure, d'une passion pour l'humain -le moi, puis le peuple-, qui passe de l'intime à l'universel au fur et à mesure qu'elle passe d'une écriture cryptée, posguerra oblige, à un souffle culturaliste et autoréflexif, et ce, jusque dans les productions postérieures des années 90, qui n'oublient jamais, elles non plus, ce « frère humain ».
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