Françoise Gevrey consacre une analyse détaillée à un texte particulier, Thémidore, de Godard d’Aucour, qui est représentatif du récit licencieux de son temps. Elle souligne les formes de subversion de la confession, mais aussi l’importance des images au sein de la narration. Si l’ « Odalisque brune » de François Boucher, présente sur notre couverture, dans la version conservée au musée des Beaux-arts de Reims, n’y figure pas, car elle fut peinte un an après la publication, elle est caractéristique de la mise en spectacle de l’intimité sexuelle dans ce roman libertin. La place des représentations figurées, tableaux ou estampes n’y est pas anecdotique, car le spectacle du plaisir est le ressort de la fiction.