Confession, conversion, pornographie
Abstract
Helga Meise analyse, à partir de la titrologie du xviiie siècle, la diversité des textes que recouvre le terme confession, au singulier ou au pluriel. L’effacement progressif du modèle religieux est notable, et laisse la place à une diversification des récits portant ce titre. Dans les deux dernières décennies du siècle, malgré l’importance de l’autobiographie du citoyen de Genève, qui exhibe d’ailleurs son intimité érotique, les ouvrages qui s’intitulent confession, même au pluriel, n’en sont pas tous dépendants. Helga Meise propose ensuite un gros plan sur trois livres, conservés à la bibliothèque Carnegie, partenaire de la journée d’études : Les Confessions du Comte de ***, de Duclos, Les Confessions d’un Fat de J.-F. Bastide et le récit anonyme Confession générale du chevalier de Wilfort. Elle analyse les variations que recouvre l’usage du terme confessions, la diversité des projets narratifs et le sens des aveux. Elle montre aussi comment très vite chez les libraires se constitue un véritable corpus d’erotica.
Origin | Explicit agreement for this submission |
---|