Le superlatif relatif et la solution partitive
Abstract
Cet article montre, à propos d'un énoncé comme 'Jean a escaladé la montagne la plus haute', contenant un superlatif, que sa double lecture, absolue et comparative, n'est pas justifiée et que la supposée lecture comparative provoquée par une mise sous focus d'un constituant de la phrase n'est en fait qu'une interprétation contrastive polémique, sans aucun rapport avec la présence du superlatif dans l'énoncé. Contre l'hypothèse de l'indétermination de l'article défini et donc de l'inexistence du référent du superlatif relatif, nous montrons que son existence est assurée par l'ensemble de départ partitif, toujours défini, dont est extrait l'exemplaire détenant la propriété au plus haut ou au plus bas degré.
Domains
Linguistics
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