Developing a research posture in the humain and collective intelligence professions: emergences, paths and knowledge constructions
Développer une posture de recherche dans les métiers de l’humain et en intelligence collective : émergences, cheminements et constructions de savoirs
Résumé
The confinement caused by the Covid 19 pandemic has had at least two direct effects on the very act of training-learning: the explosion in the use of digitals technology, sometimes expressly, and the need to design so-called hybrid trainig courses for professionnals in education, training and research, which have given a very large (or even too large) place to disembodied relationship(s) to knowlege(s), and of knowledge; with strong resistance to working on forms of interdisciplinarity and complexity, perhaps due to working frameworks that are not thought out in terms of collective intelligence, and to encouters that do not take into account didactics knowledge and social practices, and that do not allow for the testing of social, political or professionnal innovations.
How can we maintain a forme of complexity in this context, an articulation between research, training and professionnalization ? How can we maintain forms of analysis that allow us to conceptualize the reality of the activity without giving up on the training of critical thinking and "reflective efficiency". At the same time, how can we guarantee a scientific future for didactic research ?
Le confinement dû à la pandémie du Covid 19 a eu au moins deux effets directs sur l'acte même de formation-apprentissage : l'explosion du recours au numérique de façon parfois expresse et la nécessité de concevoir des formation dites hybrides pour les professionnels de l'éducation, de la formation, de la recherche qui ont fait une grande place à la relation désincarnée. Les médiations scientifiques représentent un enjeu fort à l'heure où l'on attend de la recherche une articulation plus étroite avec des questions sociales, scientifiques et professionnelles. Or ces dernières années, nous avons été souvent confrontés à une lecture réductrice du/des rapport(s) au(x) savoir(s), et des savoirs ; à des résistances fortes pour travailler des formes d'interdisciplinarité, de complexité dues peut-être à des cadres de travail non pensés en intelligence collective et à des rencontres qui ne tiennent pas compte des savoirs et des pratiques sociales didactisés, ne permettant pas d'éprouver les innovations dans les domaines social, politique ou professionnel.
Comment dans ce contexte maintenir une forme de complexité, une articulation entre recherche, formation et professionnalisation ? Comment maintenir des formes d'analyse permettant de conceptualiser le réel de l'activité sans renoncer à la formation de l'esprit critique et à l'efficacité réflexive. Comment en même temps garantir un avenir scientifique des recherches en didactique(s) ?
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