Le son inaudible et le paradoxe des notes silencieuses dans la musique grecque antique
Abstract
La musique ancienne offre un témoignage précieux des conditions théoriques et pratiques de l’usage apophatique et mystérique du silence. Est mis ici en lumière pourquoi certains théoriciens jugent que le silence n’a de pertinence qu’à s’opposer à la voix discursive, au logos, alors que, pour d’autres, le silence est inhérent au melos, à la musique au point que les pratiques mystériques faisaient usage de notes de musique ineffables.