Mon corps e(s)t celui d’une autre : 'Odio mi cuerpo' (León Klimovsky, 1974) ou une critique du machisme dans un cinéma populaire et commercial ?
Résumé
Nous nous penchons ici sur le long-métrage 'Odio mi cuerpo' (1974) du cinéaste argentin résidant en Espagne León Klimovsky,. Ce film commercial du tardofranquismo – période arbitraire dans son rapport à la censure – nous semble trouver sa place dans ce volume, car il raconte les malheurs d’un héros viril qui, suite à un accident de voiture, subit une opération très spéciale des mains d’un médecin diabolique et, changeant de corps, devient femme. Ce film est donc, lui aussi, un film transgenre, tout comme son héros.ïne, hésitant entre un genre et l’autre : thriller/film d’horreur, suspense/fantastique, et même film psychologique/sociétal, voire politique. Il annonce les années à venir et ce trouble, mais aussi cette affirmation du et des corps, qui commencent à parcourir le pays, et se veut monstration et définition de plus en plus libres des corps dans le cinéma et, in fine, dans la société de la Transición démocratique.
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