José-Luis de Vilallonga, “écrivain français né à Madrid” : "Les ramblas finissent à la mer" (1953) ou une vision singulière de l’“arrière-pays” d’Espagne comme arrière-texte
Abstract
Dans cet article, on se posera la question de voir comment l’arrière-texte est occupé par l’Espagne et comment l’auteur, depuis sa retraite azuréenne de Sainte-Maxime (le roman y a été achevé en mai 1952) et pour un public assurément non espagnol, présente ce qui est désormais pour lui un « arrière-pays », de manière à proposer au lectorat français — qu’il s’agit de convaincre — une vision violemment anti-franquiste, sans pour autant s’inscrire dans la vulgate de l’opposition traditionnelle républicaine. C’est bien là l’intérêt principal de cette œuvre ambiguë, car elle ne ressortit pas à la résistance habituelle au franquisme, de gauche, telle qu’on pouvait la lire à l’époque, tant dans les romans français qu’espagnols, publiés à l’étranger à cause de la censure.
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